Face à l’urgence sociale, assez des vieilles recettes !

La mobilisation du 2 octobre, même si moins massive que celle du 18 septembre, reste remarquable et significative. Elle prouve que la colère sociale est toujours là, et que nos revendications sont d’actualité !

Grâce à cet engagement massif, nous avons réussi à placer au cœur du débat politique des enjeux essentiels :

• justice fiscale et sociale
• taxation des plus riches
• conditionnalité des aides publiques aux entreprises

Les simples ajustements ne suffisent pas. Heures sup défiscalisées, prime Macron, ajustements limités sur les retraites… sont des recettes usées, loin de répondre à la vraie urgence : le pouvoir d’achat. C’est le retour du “travailler plus pour gagner plus”, qui n’a jamais été une solution à la précarité ni à la baisse du niveau de vie.

Dans une lettre adressée aux partenaires sociaux, le gouvernement propose de renvoyer à la négociation plusieurs chantiers notamment : la modernisation du marché du travail, les conditions de travail et la santé au travail, le financement de la protection sociale. Par ailleurs, il élude totalement les 5,5 millions d’agents de la Fonction publique. Pour l’UNSA, renvoyer ces sujets à des négociations bilatérales face à des employeurs qui refusent d’avancer, c’est un piège et un leurre.

Un véritable projet budgétaire, pour le pays comme pour la Sécurité sociale doit être présenté.

Nos exigences restent claires :

• Retrait total du budget Bayrou (année blanche, gel des prestations, des retraites et du point d’indice)
• Le retrait du projet de doublement des franchises médicales
• Gel de la réforme des retraites
• Taxation des ultra-riches
• Pas d’aides publiques sans engagements clairs sur l’emploi, les salaires et l’écologie

Il nous faut continuer à porter nos revendications partout. Restons mobilisés !

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